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Une charte définissant les droits du patient est commune à tous les hôpitaux et doit être affichée dans les services.
En dehors des cas d'hospitalisation d'urgence, vous pouvez vous faire soigner dans l'établissement hospitalier de votre choix, aussi bien public que privé.
Si vous n'êtes pas déjà suivi en consultation externe par un établissement hospitalier, le plus sage est de demander conseil à votre médecin traitant.
L'adresse de l'hôpital le plus proche, les conditions d'hospitalisation et beaucoup d'autres informations indispensables sur hopital.fr.
ou sur le site commercial AnnuaireSanté.com.
Dans les EPS (Etablissements Publics de Soin - essentiellement des hôpitaux), les frais de personnels représentent la plus grosse part des dépenses.
Les différents frais d'hospitalisation sont ensuite répartis de la manière suivante :
Il existe un cadre libéral (dans les établissements publics ou privés) qui laisse une part plus importante à régler par le patient ou sa mutuelle.
Depuis la loi du 4 mars 2002, chaque patient peut avoir accès à son dossier médical sans être obligé de passer par un médecin.
Le dossier peut être consulté :
La consultation du dossier peut s'effectuer :
On ne choisit pas encore son hôpital comme son restaurant, mais un référentiel de bonnes pratiques et un système d'accréditation a été mis en place. Les résultats sont publiés.
Plusieurs sources d'information sur les établissements de santé sont disponibles. Il s'agit essentiellement d'informations statistiques difficilement exploitables par le public :
Pour le public, on trouvera des informations (presque) claires sur les services offerts près de chez soi et leur évaluation sur le site Platines - Plateforme d’informations sur les établissements de santé.
Egalement, on trouvera une évaluation indépendante sur la qualité des soins auprès de AvisSanté.
Depuis 2005, les indicateurs destinés à mesurer la qualité des efforts en matière de lutte contre les infections nosocomiales sont rendus publics. Il y a des indicateurs de résultats, comme le nombre d'infections du champ opératoire ou la quantité de liquide pour lavage des mains consommée, ainsi que des indicateurs théoriques, mesurant la mise en place de bonnes pratiques.
L'ensemble de ces indicateurs est rassemblé dans une note sur 100 que nous publions ainsi qu'une autre de A à E; En 2007, sur 2800 établissements, il en reste 32 en classe E (contre 79 en 2005).
85,6% des établissements de santé sont en classes A ou B (contre 63,6% en 2005).
Consultez le classement complet des hôpitaux et établissements de santé
Attention, contrairement a ce qui a été dit parfois, ce classement ne distingue pas les bons établissements des mauvais, mais plutôt ceux qui ont mis en place avec succès des méthodes et des reportings efficaces. Toutefois, il existe un lien entre un établissement correctement géré et un établissement qui fournit des soins de qualité.
En 2003, 37,7% du personnel hospitalier (tous emplois confondus) se plaignait de tensions avec le public. 10 ans plus tard, ce chiffre passe à 50%, un bond spectaculaire lié à la dégradation du comportement en société de certains individus, phénomène constaté un peu partout, notamment aux portes des écoles également.
Ce sont les aides-soignant(e)s et les infirmier(e)s qui se plaignent le plus de ces tensions (l'étude ne distingue pas les hommes des femmes et c'est probablement dommage). Les docteurs ne sont guère mieux traités, mais le sentiment de tension reste plus stable. Quand au chiffre le plus surprenant, il survient chez les agents d'entretien et passe de 19 à 31,8%.
Tensions entre le personnel hospitalier et le public(doc. Yalta Production).
Pour répondre à des situations sanitaires et sociales de plus en plus complexes, des réseaux informels sont apparus vers le milieu des années 80 à l'initiative de médecins libéraux ou exerçant en institution, d'infirmiers et de pharmaciens ne pouvant plus faire face, dans les cadres traditionnels, aux pathologies telles que le sida et la toxicomanie aggravées par la précarité économique.
Les premiers " réseaux ville-hôpital " concernaient la prise en charge des personnes atteintes du sida. Par la suite, leur champ d'intervention s'est étendu à d'autres pathologies et thématiques de santé (toxicomanie, santé-précarité, hépatite C, soins palliatifs, diabète, périnatalité, cancérologie…), d'où l'appellation plus générale de "réseau de santé".
Les réseaux de santé développent leur activité autour de quatre axes :