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22/04/2009
La sécurité s'est amélioré sur nos routes en 2008 (entendez, que le risque d'avoir un accident a diminué, pas celui d'avoir un PV, question de point de vue, car de ce côté là, c'est l'envolée belle avec 1 million de PV dressés par les seuls radars automatiques).
On dénombre en 2008 73 390 accidents corporels, 4 274 personnes tuées et 91 669 blessés dont 32 930 blessés hospitalisés.
Une amélioration significative qui représente par rapport à 2007, des baisses de 9,7 % du nombre d’accidents, de 7,5 % pour le nombre de personnes tuées, de 11,2 % du nombre de personnes blessées et de 14,7 % pour le nombre de blessés hospitalisés.
On observe de grandes disparités d'un département à l'autre.
Certains départements décrochent haut la main la palme peu enviable du nombre d'accidents :
- Paris : 40,4 accidents par an pour 10 000 habitants
- Alpes-Maritimes : 33,6
- Corse du Sud : 31,9 et Haute-Corse : 30,4
La Mayenne est le département le plus calme avec "seulement" 5,2 accidents pour 10 000 habitants.
Cependant, dans les départements fortement embouteillés on passe rarement la 5e et les accidents sont moins graves.
Les départements où l'on dénombre le plus fort taux de tués sont plutôt des département ruraux au relief montagneux :
- Lozère : 13,5 tués pour 10 000 habitants,
- Creuse : 8
- Territoire de Belfort : 6,5.
tandis que Paris, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne n'ont à déplorer que 0,2 tués pour 10 000 habitants et l'Essonne, le Seine-Saint-Denis et le Val-d'Oise 0,3, 6 départements de l'Ile-de-France.
Pour connaître la dangerosité des routes près de chez vous, consultez notre analyse détaillée des accidents de la route, département par département, dans notre rubrique Chez vous.
Peur du gendarme, budget rétréci, fibre écolo, embouteillages, tout concours à nous faire délaisser notre chère automobile.
Outre l'amélioration importante de la sécurité dans une automobile (airbags, ABS, ESP...), 2 paramètres jouent donc en faveur d'une baisse
de l'insécurité routière :
La baisse des accidents ne profite pas de manière identique à tous les usagers. On observe une amélioration pour :
Mais le risque augmente de façon inquiétante pour
Enfin, il faut noter que les 18-24 ans n’ont pas profité de la baisse (+ 1,7 %) .