consommation, vie quotidienne |
25/05/2009
La boisson énergisante Red Bull est autorisée à la vente (dans sa version avec taurine) depuis le 15 juillet 2008. Les autorités sanitaires ont alors mis en place via les Centres antipoison (CAPTV), un système de collecte des signalements des effets indésirables liés à sa consommation (ou à celle d'autres boissons du même type).
Malgré les quantités importantes de canettes consommées, les premiers résultats semblent plutôt rassurants.
Pendant les 5 premiers mois de la commercialisation en France du « Red Bull » avec taurine (15 juillet au 31 décembre 2008), 23 cas d’exposition ont fait l’objet d’une notification à l’un des centres antipoison et de toxicovigilance français. Pour 10 d'entre eux, il n'y avait aucun symptôme, ou les symptômes présentés ne pouvaient être attribués à la consommation de « Red Bull ».
Pour les 13 autres cas, l’imputabilité des troubles rapportés au « Red Bull » était possible ou probable. Parmi ces 13 autres cas, une majorité (8) correspondaient soit à des symptômes déjà associés antérieurement à la prise de « Red Bull » et semblant pouvoir être imputés à la caféine, soit étaient associés à la consommation concomitante d'alcool.
Enfin, 5 cas correspondaient à des symptômes de type neurologique, concernant toutefois des pathologies différentes, impliquant des mécanismes différents.
L'InVS (Institut de Veille Sanitaire) conclut : "Au final, malgré le dispositif mis en place, la surveillance active n’a relevé qu’un faible nombre de cas d’intoxication aiguë par « Red Bull ». Dans la majorité des cas, les signes présentés peuvent être liés à la présence de caféine ou à la consommation concomitante d’alcool."
Si la boisson a mauvaise réputation, c'est aussi parce qu'elle est trop souvent associée à des comportements aberrants comme le "binge drinking" ou la simple possibilité pour l'individu de dépasser largement ses limites physiques. Le produit reste donc déconseillé :