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02/10/2009
A la fin mai 2009 environ 2,7 millions de doses de Gardasil ont été délivrées pour 1,1 million de jeunes filles ou jeunes femmes vaccinées.
L'Afssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des produits de santé) publie un premier bilan plutôt positif sur les éventuels effets secondaires du vaccin et considère que le rapport bénéfices-risques de ce vaccin reste favorable.
Le vaccin Gardasil est disponible en France depuis novembre 2006. Il est indiqué en prévention du cancer du col de l’utérus dû à certaines infections à papillomavirus humains (HPV), est recommandé chez les adolescentes de 14 ans avec un rattrapage jusqu’à 23 ans chez celles qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels ou au plus tard durant l’année suivant leur premier rapport.
La commercialisation de ce vaccin s’est accompagnée de mesures de surveillance particulièrement importantes des risques, en France, comme en Europe. Une population de plus de 5 millions d’adolescentes et de jeunes filles âgées de 14 à 23 ans a été suivie par l’Afssaps en collaboration avec la CNAMTS. L’objectif principal de cette étude est de comparer des populations vaccinées et non vaccinées vis-à-vis de l’apparition de manifestations auto-immunes.
Plus de 1300 notifications ont été recueillies et analysées.
Il s’agit principalement d’événements connus, bénins et provisoires (douleurs à l'endroit de l'injection, fièvres, éruption de type urticaire et syncopes vasovagales).
Le nombre de manifestations auto-immunes recueillies (démyélinisations aiguës centrales, arthrites, lupus érythémateux systémique, thyroïdite, diabète insulino-dépendant et thrombopénies) reste faible et inférieur à celui observé dans la population générale. L’analyse de chaque cas déclaré n’a pas permis d’établir un lien de causalité entre la vaccination et les complications observées.
Afin de prévenir la survenue des syncopes, l’Afssaps rappelle que les personnes vaccinées par Gardasil doivent être suivies avec attention durant les 15 minutes suivant son administration.