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09/10/2013
D'après l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), 2011 est la 3e année consécutive de hausse de la pauvreté en France. Cette étude publiée en septembre 2013, porte sur 2011, mais il se pourrait bien que 2012 se conclut de même.
14,3% de la population, vivent sous le seuil de pauvreté. Cette proportion augmente pour la troisième année consécutive, même si la hausse enregistrée en 2011 (+0,3 %) est plus modérée que celle constatée les deux années précédentes (+ 0,5% en 2009 et + 0,6 % en 2010).
On ne sait pas très bien ce qu'est un "riche", mais "pauvre" possède une définition officielle. Le seuil de pauvreté, revenu en dessous duquel on est considéré comme pauvre, correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il s’établit en 2011 à 977 € mensuels et concerne 8,7 millions de personnes qui touchent moins de ce plafond.
On l'a dit, le seuil de pauvreté est calculé en fonction du revenu médian de la population. En 2011, le niveau de vie médian est resté stable par rapport à 2010. Il est 19 550 euros annuels (soit 1 630 euros par mois). Donc, par un simple effet de bascule, si le nombre de pauvres augmente, c'est que le nombre de riches aussi.
En 2011, le niveau de vie a augmenté uniquement pour la moitié la plus aisée de la population. Pour la moitié la plus modeste, il a reculé.
La pauvreté s’accroît davantage parmi les chômeurs et les jeunes adultes (18-29 ans). L’augmentation des durées de chômage et des conditions d’emplois moins favorables (contrat à durée limitée, temps partiel) expliquent pour partie que ces populations soient plus affectées.